Le bondage soft: comment s’y prendre ?

Inspiré du « Hojōjutsu » japonais, le bondage, en vu d’assouvir un fantasme sexuelle sadomasochiste, nécessite l’utilisation de cordage pour ligoter délibérément son partenaire. Certes, c’est une pratique sexuelle qui paraît mettre en évidence la cruauté de celui ou celle qui tient le rôle du dominant, mais en réalité, vu que les rôles peuvent y être inversés, il faut reconnaitre qu’exprimer ses fantasmes les plus secrets est une expérience forte intéressante.

Les jeux de dominant / dominé qu’on peut faire en couple

Le sadomasochisme se présente sous différentes formes. Le bondage le met bien en valeur en intégrant le concept de  dominant/dominé lors de sa pratique. A titre d’illustration, ci-après quelques types de jeux de dominant / dominé que l’on peut mettre en pratique lorsque nous sommes en couple:

– La geôlière et le prisonnier

Ce jeu de rôle sadomasochiste consiste à mettre en scène un prisonnier torturé par sa geôlière. Menotté au mur, les mains derrière le dos et n’ayant plus qu’un simple caleçon en guise de vêtement, le détenu est harcelé par son détracteur. Quant à la geôlière, elle est vêtue d’une combinaison en cuir noir ou rouge très moulant et laissant entrevoir le bout de ses seins. Comme supplice, elle s’amusera à pincer les tétons du prisonnier tout en lui proférant des propos à la fois pervers et rabaissant.

– Le Directeur et sa secrétaire

Une secrétaire en tailleur entre sans frapper dans le bureau du Directeur. Ce dernier, en colère, la menace d’être licencier si elle ne se soumet pas à ses désirs. Pour ce faire, il lui bâillonne afin qu’elle ne puisse crier et l’attache à une chaise. Le vrai jeu peut enfin commencer.

Ce qui est excitant dans l’utilisation des accessoires sadomasochistes

Le bondage, tout comme la pratique des jeux de rôles coquins en couple, nécessite l’utilisation d’accessoires. Il en existe plusieurs types tels que:

– Les liens

Dans la pratique du bondage soft, l’utilisation des liens et des cordages est primordial pour accéder à la jouissance ultime. En effet, se faire ligoter avec une corde sans pour autant souffrir le martyr, donne la sensation au dominé de se sentir plus désiré que d’ordinaire.

– Les menottes

Avez vous déjà été arrêté par la police et menotté les mains dans le dos? L’impuissance de vous défaire de vos liens est une des finalités recherchées dans la pratique du bondage. Incassables et qui plus est dépourvu de clé, les menottes que le dominant passe au dominé donneront la sensation de plaisir sans impliquer aucune responsabilité de la part du dominé.

– Les yeux bandés

L’obscurité effraie souvent la plupart des gens. Mais lorsqu’il s’agit de bondage, c’est tout autre chose. En effet, lorsqu’on a les yeux bandés et que notre partenaire glisse lentement sa bouche, sans pour autant frôler la peau, et qu’il commence à émettre un souffle chaud et humide, il est difficile de ne pas gémir de plaisirs. Tous les sens sont éveillés, faisant monter l’adrénaline qui sommeille en chacun.

Les limites à fixer lorsqu’on pratique le bondage

Comme toutes les pratiques sexuelles existantes, il y a des limites à ne pas dépasser lorsqu’on s’adonne au bondage. Plusieurs cas de figures dangereuses doivent être impérativement écartés:

– Les liens trop serrés

Lorsqu’on s’amuse à ligoter son partenaire, il faut éviter de trop serrer le nœud pour éviter les hématomes. Le shibari mal maitrisé peut conduire jusqu’au décès, soyez donc vigilant.

– Suspendre son partenaire trop longtemps la tête en bas

Lorsque le sang ne circule pas correctement dans le corps, une personne ayant la tête renversée peut perdre facilement connaissance

– L’utilisation de tissus inappropriés pour le bandage des yeux

Certaines personnes sont parfois allergiques à certains types de tissus. Alors, par pur précaution, il faudra veiller à connaitre davantage son partenaire sexuel avant de lui bander les yeux.